jeudi 28 novembre 2013

Voilier-école du Sultanat d'Oman

Les images sont impressionnantes, mais tout s'est parfaitement déroulé. Le nouveau voilier-école commandé par le ministre de la Défense du sultanat d'Oman a été mis à l'eau aux chantiers Damen de Galati en Roumanie.
 Le navire, dont on ne connaît pas encore le nom, aura un gréement proche de celui des clippers, ces navires de commerce rapides du XIXème siècle. Il est constitué, en plus des voiles d'avant, de trois mâts de 50 mètres de haut en acier et alu équipés de voiles carrées, représentant une surface totale de 2700 m2. Le design du navire a été développé par le cabinet d’architecture  navale amstellodamois Dykstra, spécialisé dans les grands voiliers (il a notamment dessiné le Cisne Branco, voilier école brésilien ou encore le Stad Amsterdam).
La construction du voilier omanais a commencé en mars dernier au chantier de Galati où a été réalisée sa coque en acier. Son armement, et notamment la pose du gréement et celle du revêtement intérieur et extérieur en bois, sera ensuite réalisé sur le site de Flushing aux Pays-Bas, fin 2013. Le navire sera livré en 2014, il pourra accueillir 34 stagiaires en plus de l’équipage, constitué de 58 hommes.

lundi 11 novembre 2013

Sea Orbiter


C'est une «sentinelle de la mer» unique au monde, dérivant au gré des courants océaniques, qui verra le jour en 2014: le vaisseau océanographique futuriste SeaOrbiter entre en phase de construction au printemps aux chantiers navals de Saint-Nazaire et Cherbourg.
Créé par l'architecte subaquatique Jacques Rougerie, ce gigantesque hippocampe d'aluminium semi-submersible - qui n'existe pour le moment que sous forme informatique virtuelle -, sera doté de la plus haute technologie scientifique pour passer au crible, en permanence et dans toutes ses composantes, la biosphère marine océanique.
«SeaOrbiter sera le sas entre notre monde terrestre et le monde marin», explique à l'AFP Jacques Rougerie, pour qui «c'est de l'océan que naîtra le destin des civilisations à venir».
Vaisseau «merrien»
Le projet a un coût, évalué à 35 millions d'euros. Crise oblige, les investisseurs et partenaires financiers se sont faits attendre. Mais l'architecte a fini par décrocher des partenariats de taille, notamment avec l'horloger Rolex, le groupe industriel ABB qui exerce dans les technologies de l'énergie et de l'automation ou encore Technip, le leader de la construction sous-marine.
La faisabilité du projet a été approuvée par la DCNS (Direction des Constructions Navales), qui en assure la maîtrise d'oeuvre et le suivi. Comex, Ifremer et d'autres organismes internationaux y sont associés. La durée de construction du SeaOrbiter est évaluée à 18 mois, soit quelque 100.000 heures de travail pour les deux chantiers concernés.
«Les marins ne voient que la surface des océans. Ils sont aveugles à ce monde immense en dessous d'eux. 85% de la biodiversité marine restent à découvrir», souligne Rougerie. «SeaOrbiter sera le vaisseau symbole de cette nouvelle génération d'hommes qui ne sont ni terriens, ni marins. Je les appelle +Merriens+. Nemo est le premier +Merrien+. Je suis un +Merrien+».

L'oeil de la sentinelle
Son SeaOrbiter est une création bionique, une passerelle entre une forme vivante et une forme construite, en harmonie avec son environnement. Haut de 58 m pour 550 tonnes, il pourra accueillir sur 12 niveaux de 18 à 22 hommes d'équipage et scientifiques.
Il comporte une partie immergée de 31 m avec quille rabattable et fonctionnera exclusivement aux énergies renouvelables (éoliennes et panneaux solaires), alimentant deux propulseurs électriques pour une vitesse moyenne de 5 à 6 noeuds.
Tout à la fois plate-forme scientifique pluridisciplinaire dotée d'équipements d'observation et d'écoute océanographiques, centre de communication, laboratoire, maison et base sous-marine d'exploration, le grand hippocampe d'aluminium permettra 24h sur 24 une vision constante du monde sous-marin.

mercredi 6 novembre 2013